Une entrevue avec Julian Assange tournée en avril 2016.
Je n'en retiens pas grand-chose : en juin 2015, WikiLeaks a publié le fait que les présidents français et allemands étaient espionnés par la NSA, alors que je croyais que c'était Snowden qui avait publié cette information ; Julian nous parle du marché noir du renseignement dans lequel les services secrets coopèrent entre eux ; Julian pense que les services de renseignement sont forcément inefficaces à cause de leur opacité qui empêche leur mise en concurrence et la vérification de leur boulot ; Julian critique l'ICIJ qui n'a pas publié tous les documents des Panama Papers et qui est financée par des milliardaires américains (ce que l'ICIJ ne nie pas, c'est publié sur son site web…) ; Julian pense que l'élimination sans procès des leaders de l'État Islamique par la CIA a créé une organisation dans laquelle les chefs sont interchangeables, ce qui est encore plus dangereux et ce qui aurait endurci l'EI.
Dans mon enregistrement, l'entrevue avec Julian Assange est suivie d'un documentaire sur les lynchages de masse réguliers et institutionnalisés qui se déroulent au Guatemala. Les lynchages sont organisés, genre les habitants bloquent les entrées d'un village durant un lynchage. Les lynchages sont perpétrés par une majorité des habitants d'un village. Toute action peut être passible de coups de machette, de mutilations, de mort par le feu : contourner une manifestation étendue sur une route, voler, etc. Certaines entités (comme le plus grand marché de la capitale) se payent des gardes privés qui assassinent le moindre voleur.
Qu'est-ce qui explique ça ? 36 ans de guerre civile, ça laisse des traces. Plus une justice corrompue qui punie seulement 2 % des infractions. Plus des flics grandement en sous-effectif. Tout ça fait que les gens veulent se faire justice eux-mêmes.